Azay le Rideau – informations pratiques pour visiter le chef d’oeuvre de la Renaissance française
Azay le Rideau est la ville où se trouve le chateau éponyme, un des plus beaux chateaux de la loire.
Le château d’Azay le Rideau est situé sur une île, sur la commune d’Azay-le-Rideau dans le département de la Indre-et-Loire.
Il est classé monument historique depuis 1840, puis en 1914, il a été intégré à l’État français et est administré par l’office central des monuments nationaux.
Il fait partie des plus connus des châteaux de La Loire.
Chateau d’Azay-le-Rideau – informations pratiques
Visites
Il est bien sur possible de visiter le chateau d’Azay. Toutes les informations pratiques sont disponibles sur le site internet officiel du chateau.
Horaires de visites
Azay le rideau est ouvert aux horaires suivants: de 9h00 a 19h00 en haute saison, et de 10h00 a 17h00 en basse saison.
Tarifs
Les tarifs sont dispnibles sur le site officiel du chateau, ils varient de 9 euros pour les tarifs groupe, et 11 euros pour le tarif adulte. Il existe aussi des gratuités pour les moins de 18 ans, les personnes en situation de handicap, les demandeurs d’emploi, etc…
Chateau d’Azay le Rideau- Accès
Pour accéder au chateau d’Azay-le-Rideau, il faut passer par la ville, et emprunter la D 84, ou la rue du Stade. Vous pouvez vous stationner sur un des deux parkings à proximité du domaine. L’adresse est le 19, rue Balzac 37190 Azay-le-Rideau.
Services proposés
Les services proposés pour la visite sont les audio-guides, les visites commentées et un itinéraire du patrimoine. Un accueil est possible pour les personnes en situation de handicap.
Le chateau propose aussi un tarif spécial en lien avec le chateau d’Angers.
Les évènements
Azay le Rideau organise des évènements suivant la saison et les thèmes: évènements pour Noel ou la Toussaint, des rencontres musicales, etc…
Azay le Rideau – Description du site
Originalité du chateau
Le site est exceptionnel parce que le chateau se situe sur une île, au milieu de l’Indre.
Description du chateau
Le batiment principal du domaine, et certainement le plus remarquable, est en forme de L. Chaque angle du monument est ‘équipé’ d’une tourelle, avec un toit en ardoise, ce qui donne un charme incontestable à ce chateau. La toiture du batiment principal comprend des lucarnes et un chemin de ronde.
L’entrée principale, située au centre du batiment, est ornée d’un escalier d’honneur, et des initiales de Gilles Berthelot, ainsi que des emblèmes de François 1er.
Tout cela en fait un monument considéré comme un des modèles de l’architecture ‘Renaissance’ à la française.
Azay le Rideau – Histoire et anecdotes
L’époque gallo-romaine
Des découvertes ont été faites, proches de la ville d’Azay-le-Rideau, qui témoigneraient d’une présence gallo-romaine sur le site: vases funéraires, poignard en fer, pointe en flèche de fer, plusieurs anneaux en bronze, etc…
A l’origine du chateau…
C’est au XIIe siècle que le premier château est construit à Azay. Les travaux sont entrepris par le seigneur local Rideau d’Azay. Le château d’Azay est ensuite donné à la famille de Marmande, avant d’être détruit par un incendie par Charles VII en 1418. La ville continuera à être connue sous le nom d’Azay-le-Brule.
Un chateau de la renaissance
Le château que nous voyons aujourd’hui a été construit par Gilles Berthelot au XVIe siècle, qui était alors maire de Tours. Il est aujourd’hui considéré comme l’une des œuvres les plus importantes de la Renaissance française.
Gilles Berthelot n’a malheureusement pas le temps de finaliser son oeuvre, et le chateau est réquisitionné par François 1er qui l’offre à Antoine Ponton de Raffin, capitaine des grades du corps du Roi.
Il est particulier par ses fondations, mixte de pierres et de pilotis. Il est aussi particulier par sa situation, sur une île, au milieu de l’Indre.
Puis, lentement, le château est tombé en désuétude avant d’être cédé en 1791 à la famille Biencourt, qui l’a occupé jusqu’en 1899, date à laquelle il a été restauré et rénové.
En 1905, le château est acheté par l’État français.
Le Chevalier Levassé
Le Chevalier Levassé est connu pour son impertinence et sa richesse. Il aurait, après s’être marié, et pour mieux profiter de ses libertinages, fait enfermer sa propre femme à Paris, aux Feuillantines, avant de se voir lui-même exilé en 1669 à Azay-le-Rideau pour avoir mal parlé au Roi. Il profitera de cet exil pour effectuer des travaux dispendieux au chateau, avant de décéder en 1684.
Témoignages anciens
« Le château d’Azay-le-Rideau est un château inachevé. Nous avons actuellement deux corps de logis disposés en équerre. Deux autres ailes devainet compléter le quadrilatère.
Mais ce château inachevé est un château homogène. Commencé en 1518, il devait être terminé avant 1528. C’est là un premier intérêt qui mérite d’être souligné. Les restaurations qu’il a subies ne le lui ont pas enlevé.
Ce château de la Renaissance est-il encore un château féodal? Son plan, ses tours d’angles, ses créneaux, ses mâchicoulis sembleraient en témoigner. Ceci s’eplique aisément: le château succède à une forteresse et une partie même en est conservée. En outre, il convient de marquer la perpétuité de certaines prérogatives seigneuriales, et ce désir est d’autant plus vif qu’il s’agit de bourgeois comme les Berthelot.
Mais, en le comparant simplement au château de l’Islette, ne ressentons-nous pas des différences frappantes? Est-ce la même sobriété? Les tours d’angel font place ici à d’élégantes tourelles. Le décor surtout, à peu près inexistant à l’Islette, est ici abondant et délicat et, si l’on y retrouve encore quelques éléments gothiques, il s’inspire dans l’ensemble de motifs italiens. Bref, il y a dans toute cette demeure un côté grâcieux, féminin, qui lui est particulier. N’oublions pas, en effet, le rôle joué par Philippe Lesbahy. Je dirai que c’est un château à la mode, et il est normal qu’à cette modePhilippe Lesbahy, comme toute femme, y sacrifie largement. Ce caractère moderne, nous le retrouverons en maints endroits de cette demeure et surtout dans l’escalier, qui est la grande nouveauté d’Azay. Ce n’est plus l’escalier à vis projeté à l’extérieur de l’édifice comme dans l’aile François 1er de Blois. C’est l’escalier à rampes droites et parallèles selon la mode italienne. Certes, sa présence est encore soulignée à l’extérieur, mais derrière sa niche façade plate, la vis tournant autour d’un noyau central n’existe plus comme à Chateaudun. » Extrait du congrè archéologique de France à Tours.
