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Casino de Royan Pontaillac

Découvrez ce magnifique casino les pieds dans l'eau
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Mar 30, 2021

Découvrez le Casino de Royan a Pontaillac sur la côte de beauté

Le Casino de Royan est situé dans la ville de Royan dans le quartier de Pontaillac, littéralement sur la plage. Ce casino a été imaginé par l’architecte Bluysen et a ouvert ses portes en 1931. Il est construit en béton. Il remplace l’ancien casino de Pontaillac, appelé La Restauration, qui avait été édifié en 1901 après un concours de la municipalité.

Il est le seul des 5 casinos construits à Royan à survivre à la seconde guerre mondiale. Dans un premier temps, il est appelé ‘Le Sporting’, puis en 1986, le casino est acheté par Lucien Barrière.

Il est situé idéalement au centre de la plage de Pontaillac, et une partie du bâtiment repose sur pilotis. Il est d’ailleurs possible de passer à pied sous le bâtiment en marchant sur la plage. Le casino comprend un restaurant avec de larges baies vitrées donnant sur la plage. Tout proche, se trouvent deux restaurants le ‘face à la mer’ et la brasserie ‘ ‘ dont la terrasse donne sur la plage.

Non loin du casino, se trouvent le musée de Royan et la chapelle Notre-Dame-des-Anges. Un peu plus loin, vous pourrez visiter l’église de Royan, le front de mer, la plage de Foncillon, ou encore la plage de la Grande conche.

N’oubliez pas de découvrir toutes les autres plages de royan et ses environs.

 

Royan, est une jolie petite ville du sud ouest de la France qui borde l’atlantique. Elle est située à l’entrée de l’estuaire de la Gironde, et entourée de stations balnéaires

Photos Casino de Royan a Pontaillac

© Plus de photos sur france-fotostock.com

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Comment le casino de Royan a vu le jour

« Le gouvernement voulut marcher lui aussi au pas du temps et faire son cadeau à la civilisation. Il donna a Royan un ingénieur des ponts et chaussées homme d’initiative et d’idée. Cet ingénieur conseilla aux Royannais, qui jusqu’à alors, n’avaient offert que leur plage et leur soleil aux étrangers, de bâtir un établissement pour leur offrir, au besoin, des bals et des concerts. La population de Royan goûta l’idée et résolut de construire un casino par souscription. On quêta, on ramassa une trentaine de mille francs à plusieurs reprises, on acheta la maison abandonnée de l’Anglais ascétique, qui passait sa vie en contemplation devant une bouteille. L’ingénieur donna les plans et les devis. On bâtit un casino en renaissance, entouré de massifs et parterres ; on l’afferma à un entrepreneur actif, qui creusa une glacière dans le rocher, fabriqua des glaces et des sorbets, donna des fêtes, tira des feux d’artifice, effaroucha les goélands à une lieue à la ronde du bruit de ses fusées.»

Extrait de Naissance d’une ville : Royan (Nouvelle Édition) par Eugene Pelletan (1813-1884)

Description de Pontaillac et du casino en 1863

« Pontaillac a toujours la vogue. La route qui passait derrière le casino ne suffisait plus à la circulation des voitures, on en a construit une autre pour le retour, entre la première et la mer. Les cabanes sont innombrables à Pontaillac. Les chalets ont pullulé. Derrière, dans les dunes plantés de pins, on a établi des montagnes russes, des gymnases, des escarlopettes, des jeux de toutes sortes. Il y a un bassin avec des joutes nautiques. Je ne sais si l’entrepreneur fait ses frais, mais je n’y ai jamais vu beaucoup de monde. Le jardin du Casino est encore le lieu le plus agréable de Royan. Tous les soirs, la foule remplit ses jolies allées et les salles de l’établissement. Mais ce qui me surprend, c’est qu’on ne danse plus, ou si peu, si peu, que ce n’est pas la peine d’en parler.

L’excellent orchestre de Marx joue vainement ses quadrilles, ses valses, ses polkas, ses scottishs ou ses mazurques les plus entrainants, les dames et les demoiselles, pressées sur les gradins à rangs épais, se regardent entre elles, et la soirée se passe ainsi. Quelque fois, vers 11 heures, deux ou quatre couples se risquent ; on les suit des yeux, mais on ne les imite pas. Voila comme on s’amuse aux bals du casino. En revanche, la salle du casino est pleine d’hommes, depuis dix-huit ans jusqu’à quatre-vingt, qui, penchés avidement sur les tables, suivent avec anxiété les évolutions de la partie d’écarté. Les Calzado et les Garcia ne manquent pas, dit-on. Autrefois, il y avait moins de monde, les salons étaient plus modestes, mais on dansait depuis neuf heures jusqu’à minuit. Est-ce un progrès? »

»

Extrait de Voyage a Royan, La Tremblade, Marennes, l’île d’Oleron, Brouage. Saintes, 1863, imprimerie Lacroix, V. Vallein